Ainsi donc, le Président du « en même temps » aura été en même temps le Président le plus clivant de la Ve République.Il en va en partie de sa personnalité : génie pour les uns, arrogant et autoritariste, voire pire, pour les autres. Il en va aussi bien sûr de ses choix politiques et de ses fautes : promesses non tenues, réformes violentes (retraites, SNCF, etc.), gestion calamiteuse de la crise Covid. Mais, bien au-delà de ses aspects controversés, il est clivant par intention. Qui a oublié ses petites phrases assassines, qu’il s’agisse des gaulois réfractaires ou des causes (corses) qui ne se plaident pas ?Et si cette intention visait un objectif : créer le chaos, la division, la zizanie, pour mieux faire passer ses réformes ?
Petit à petit avance le projet de téléphérique par drones reliant Corte au départ des pistes au pied de la Punta Latiniccia à 1800m
Il y a peu de temps encore, l’idée de porter une personne et ses skis avec un drone semblait farfelue. Mais les progrès sont rapides et dans quelques années la solution sera à portée de main.
Saura t’on en Corse tirer profit de nos montagnes l’hiver comme de nos plages l’été ? Aurons nous une saison d’hiver en plus d’une saison d’été ?
Certainement pas au train où vont les choses. Mais le potentiel existe et donc l’espoir aussi.
Le projet de station de ski à Corte piétine. Parmi les obstacles, le coût et l’impact environnemental d’un téléphérique au départ de Corte, à destination du bas des pistes, à 1800 mètres, à quoi s’ajoutent les remontes pentes pour atteindre le sommet des pistes, 2410 mètres d’altitude : la Punta Latiniccia.
Les évolutions de la technologie permettent d’espérer une solution innovante, à base de drones, ces engins volants autonomes pilotés par des ordinateurs. Les progrès en la matière sont foudroyants, le marché explose. Les capacités augmentent vite. C’est vrai de la charge portée.
Il est donc dorénavant raisonnable d’envisager utiliser prochainement des drones pour transporter les skieurs jusqu’aux sommets des pistes.
Le fonctionnement est simple : le skieur enfile un sac à dos contenant une batterie. Ce sac fait office de harnais, il est alors attaché à un drone. Le drone s’élève dans les airs, va au sommet puis descend déposer le skieur. Le harnais est détaché, le skieur dévale la piste, avec ou sans le sac à dos contenant la batterie.
Cette solution réclame une flotte de drones spécialement conçus, un stock de batteries, du personnel au départ et à l’arrivée des pistes et bien sur une infrastructure de recharge des batteries.
L’impact sur l’environnement sera faible, essentiellement limité à l’énergie électrique, idéalement d’origine renouvelable.
Les personnes intéressées par cet aspect du projet sont invitées à se manifester.
« Les stations de ski du Val d’Ese et de Ghisoni fermées
Malgré le cumul de neige tombé la semaine dernière en Corse, les stations de ski du Val d’Ese (1620m) en Corse-du-Sud et Ghisoni (1586m) en Haute-Corse, ne peuvent pas encore ouvrir en raison d’une météo toujours incertaine, qui vire au redoux — Par Grégoire Bézie » FR3 ViaStella, les stations de ski du Val d’Ese et de Ghisoni fermées
Si l’année dernière la neige n’est apparue que tardivement (mi janvier), cette année, elle est en avance.
Pas de quoi skier bien sur (15 cm à 1600m) mais de quoi constituer une bonne base sur laquelle la neige des semaines à venir pourra facilement s’accrocher. Bref, un bon début de sous-couche.
S’il est difficile de prévoir l’impact exacte qu’aurait un changement d’image de la Corse la transformant en une destination touristique hivernale et non plus seulement estivale, on peut cependant avancer quelques chiffres.
Certes, ces 25 000 résidents migrateurs ne cesseraient pas subitement de partir si une station capable de les accueillir une semaine venait à exister « au pays ». Mais ce serait le cas pour une portion d’entre eux. Et ils seraient rejoints par d’autres qui n’ont pas les moyens ou l’envie de partir.
A quoi s’ajouterait des visiteurs venus d’ailleurs. De Sardaigne par exemple, une île elle aussi pauvre en station de ski. Et d’autres venants du continent bien sur, c’est une occasion de voir la Corse sous un autre jour, moins sec, moins chaud, plus vert, plus blanc.
A quoi s’ajouterai, c’est discutable, des étudiants attirés par la perspective de poursuivre des études… à proximité des pentes, comme ils le font par exemple à Grenoble.
Bref, tout cela ferait du monde, qu’il serait d’autant plus facile d’héberger et divertir que les infrastructures pour le faire existe déjà, en été.
Et c’est sans compter les initiatives qui deviendraient réalisables, car rentables, dès lors que les investissements seraient justifiés par deux saisons, été plus hiver, au lieu d’une aujourd’hui, une saison hélas toujours centrée sur juillet/aoùt malgrès des efforts importants et des progrès réels pour l’allonger.
Et même ceux qui s’inquiètent de voir la Corse transformée en une destination touristique privée de son âme, même ceux la pourraient trouver des avantages à un équilibre meilleurs entre un hyper développement sur la côte cohabitant avec un marasme déprimant dans l’intérieur de l’île.
« L’enneigement est bon en Corse, notamment à basse altitude où il est largement excédentaire pour la période, la limite d’enneigement se situant vers 500 m.
L’épaisseur totale de neige varie de 80 à 90 cm vers 1500 m et dépasse allègrement le mètre vers 2000 m. Les chutes de neige de la dernière semaine rendent le manteau neigeux poudreux en surface à moyenne altitude. Comme pour les massifs alpins, la neige en altitude a été travaillée par le vent avec formation de nombreuses accumulations et congères. »
Commentaire : la neige a été tardive mais elle est là et bien là. S’il est maintenant avéré que la neige à Noël est aléatoire, on peut en revanche compter sur elle en février. Sauf surprise, elle persistera jusqu’aux vacances de Pâques sans difficultés. Et probablement bien plus tard encore, c’est un des charmes de la combe de Soliariccia.
Pour les plus impatients, et courageux, mais seulement quand le temps le permet, l’accès à pied est décrit sur skitour.fr
Attention cependant aux conditions d’accès, vérifiez que la route est praticable.
Un des charmes de la Corse, c’est la variété des paysages. Il y a tout lieu de penser que ceux qui viendront à Corte voudront en profiter. En se rendant dans les stations voisines pour y passer la journée par exemple.
La Corse est une montagne dans la mer, pas une grande plage !