Officiellement près de 25 000 personnes soit 9 % de la population insulaire ont quitté lîle ces deux dernières semaines.

via Près de 25 000 Corses ont déserté lîle pour les vacances de février | Corse-Matin.

S’il est difficile de prévoir l’impact exacte qu’aurait un changement d’image de la Corse la transformant en une destination touristique hivernale et non plus seulement estivale, on peut cependant avancer quelques chiffres.

Certes, ces 25 000 résidents migrateurs ne cesseraient pas subitement de partir si une station capable de les accueillir une semaine venait à exister « au pays ».  Mais ce serait le cas pour une portion d’entre eux. Et ils seraient rejoints par d’autres qui n’ont pas les moyens ou l’envie de partir.

A quoi s’ajouterait des visiteurs venus d’ailleurs. De Sardaigne par exemple, une île elle aussi pauvre en station de ski. Et d’autres venants du continent bien sur, c’est une occasion de voir la Corse sous un autre jour, moins sec, moins chaud, plus vert, plus blanc.

A quoi s’ajouterai, c’est discutable, des étudiants attirés par la perspective de poursuivre des études… à proximité des pentes, comme ils le font par exemple à Grenoble.

Bref, tout cela ferait du monde, qu’il serait d’autant plus facile d’héberger et divertir que les infrastructures pour le faire existe déjà, en été.

Et c’est sans compter les initiatives qui deviendraient réalisables, car rentables, dès lors que les investissements seraient justifiés par deux saisons, été plus hiver, au lieu d’une aujourd’hui, une saison hélas toujours centrée sur juillet/aoùt malgrès des efforts importants et des progrès réels pour l’allonger.

Et même ceux qui s’inquiètent de voir la Corse transformée en une destination touristique privée de son âme, même ceux la pourraient trouver des avantages à un équilibre meilleurs entre un hyper développement sur la côte cohabitant avec un marasme déprimant dans l’intérieur de l’île.

Alors ?